Léonard
Menu
2 févr. 2017
Un label en mouvement


Session de travail dans un train en Norvège.
Business
Créer un espace libre
Lorsque j’ai fondé Sans Huile de Palme en 2017 à Paris, je voulais créer un espace libre pour aider des artistes à émerger. À l’époque, on était quatre, et ce n’était pas encore un label, mais une sorte d’agence artistique. Je voulais surtout accompagner des artistes en tant que manager, structurer des carrières, construire des univers.
Face aux refus répétés des démos envoyées à d’autres labels, j’ai décidé de lancer ma propre structure. Dès le départ, l’ambition était claire : créer un mouvement identifiable dans la scène électronique française, avec une forte identité graphique, une ligne éditoriale tranchée, des événements, et une vraie exigence artistique.
Le projet s’est vite structuré en société. Et avec le temps, j’ai appris à endosser tous les rôles : producteur, manager, directeur artistique, éditeur, graphiste, chef de projet, etc. Cette aventure a posé les bases de ce que je fais aujourd’hui : penser des projets dans leur globalité, de la création artistique à la diffusion en ligne.
Fusionner les forces
En 2021, avec mon pote Weda, on décide de réunir nos labels et nos artistes pour lancer SUPERCLUB : une structure plus hybride, plus ouverte, plus collective. On regroupe nos talents, nos outils, nos réseaux, nos expériences avec l’idée de porter des projets plus ambitieux ensemble. À cette époque, je suis toujours basé à Paris.
Cette collaboration nous permet d’aller chercher un distributeur, de professionnaliser nos méthodes, et de sortir un album multi-artistes en vinyle en 2022.
C’est une période de croissance, d’apprentissage, de consolidation. Je développe mes compétences en stratégie digitale, communication, design, tout en affinant mon rôle de DA, plus proche des artistes, plus impliqué dans le process créatif.
Ce parcours m’a permis de poser les fondations solides que j’utilise aujourd’hui dans mon activité freelance : conseil stratégique, community management, création graphique. Ce n’était pas qu'un label, c’était déjà une école de projet.
Travailler en mouvement
Depuis 2023, je vis et travaille en mouvement. J’ai quitté Paris pour Bordeaux, et adopté un mode de vie plus fluide, entre la France et le reste du monde. Mais le label continue.
Je produis, j’accompagne, je conçois des projets depuis un condo à Bangkok, un riad au Maroc, un coworking à Bali ou mon studio à Bordeaux. Le lieu importe peu. Ce qui compte, c’est la clarté du projet, la confiance avec l’artiste, et l’envie d’aller au bout.
La distance impose d’être hyper structuré. Je travaille avec des outils clairs, une communication fluide, des échanges constants. C’est cette rigueur-là qui crée la confiance, même à l’autre bout du monde. Je peux être dans un autre fuseau horaire, mais je suis dans le bon tempo.
Ce mode de travail m’a permis de concilier exigence et liberté, sans sacrifier ni la qualité des sorties, ni la profondeur des collaborations.
Une trajectoire vivante
Au fil des années, j'ai accompagné une centaine de sorties, touché des millions d’auditeurs, rassemblé quelques milliers d’abonnés sur les réseaux, obtenu du soutien médiatique et intégré plusieurs playlists officielles. Mais ce ne sont pas les chiffres qui comptent le plus. Ce sont les rencontres, les moments de grâce, les messages à minuit, quand une nouvelle démo tombe, et que tout fait sens.
Le label n’a pas de bureau fixe. Il est en mouvement, comme moi. Parfois en France, parfois à l’autre bout du monde. Peut-être qu’un jour il se reposera quelque part. Mais aujourd’hui, c’est un label mobile, à l’image de ce que je suis devenu. Une extension de mon regard, un fil rouge dans mon mode de vie créatif.
Créer un espace libre
Lorsque j’ai fondé Sans Huile de Palme en 2017 à Paris, je voulais créer un espace libre pour aider des artistes à émerger. À l’époque, on était quatre, et ce n’était pas encore un label, mais une sorte d’agence artistique. Je voulais surtout accompagner des artistes en tant que manager, structurer des carrières, construire des univers.
Face aux refus répétés des démos envoyées à d’autres labels, j’ai décidé de lancer ma propre structure. Dès le départ, l’ambition était claire : créer un mouvement identifiable dans la scène électronique française, avec une forte identité graphique, une ligne éditoriale tranchée, des événements, et une vraie exigence artistique.
Le projet s’est vite structuré en société. Et avec le temps, j’ai appris à endosser tous les rôles : producteur, manager, directeur artistique, éditeur, graphiste, chef de projet, etc. Cette aventure a posé les bases de ce que je fais aujourd’hui : penser des projets dans leur globalité, de la création artistique à la diffusion en ligne.
Fusionner les forces
En 2021, avec mon pote Weda, on décide de réunir nos labels et nos artistes pour lancer SUPERCLUB : une structure plus hybride, plus ouverte, plus collective. On regroupe nos talents, nos outils, nos réseaux, nos expériences avec l’idée de porter des projets plus ambitieux ensemble. À cette époque, je suis toujours basé à Paris.
Cette collaboration nous permet d’aller chercher un distributeur, de professionnaliser nos méthodes, et de sortir un album multi-artistes en vinyle en 2022.
C’est une période de croissance, d’apprentissage, de consolidation. Je développe mes compétences en stratégie digitale, communication, design, tout en affinant mon rôle de DA, plus proche des artistes, plus impliqué dans le process créatif.
Ce parcours m’a permis de poser les fondations solides que j’utilise aujourd’hui dans mon activité freelance : conseil stratégique, community management, création graphique. Ce n’était pas qu'un label, c’était déjà une école de projet.
Travailler en mouvement
Depuis 2023, je vis et travaille en mouvement. J’ai quitté Paris pour Bordeaux, et adopté un mode de vie plus fluide, entre la France et le reste du monde. Mais le label continue.
Je produis, j’accompagne, je conçois des projets depuis un condo à Bangkok, un riad au Maroc, un coworking à Bali ou mon studio à Bordeaux. Le lieu importe peu. Ce qui compte, c’est la clarté du projet, la confiance avec l’artiste, et l’envie d’aller au bout.
La distance impose d’être hyper structuré. Je travaille avec des outils clairs, une communication fluide, des échanges constants. C’est cette rigueur-là qui crée la confiance, même à l’autre bout du monde. Je peux être dans un autre fuseau horaire, mais je suis dans le bon tempo.
Ce mode de travail m’a permis de concilier exigence et liberté, sans sacrifier ni la qualité des sorties, ni la profondeur des collaborations.
Une trajectoire vivante
Au fil des années, j'ai accompagné une centaine de sorties, touché des millions d’auditeurs, rassemblé quelques milliers d’abonnés sur les réseaux, obtenu du soutien médiatique et intégré plusieurs playlists officielles. Mais ce ne sont pas les chiffres qui comptent le plus. Ce sont les rencontres, les moments de grâce, les messages à minuit, quand une nouvelle démo tombe, et que tout fait sens.
Le label n’a pas de bureau fixe. Il est en mouvement, comme moi. Parfois en France, parfois à l’autre bout du monde. Peut-être qu’un jour il se reposera quelque part. Mais aujourd’hui, c’est un label mobile, à l’image de ce que je suis devenu. Une extension de mon regard, un fil rouge dans mon mode de vie créatif.


Léonard


