Léonard
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1 juin 2024
Canada, un peintre à l'ère du digital


Test lumière au Globe Studio.
Design
Capturer la matière
En mai 2024, je pars un mois à Waterloo, Ontario, chez mon oncle Marc. J’ai en tête de travailler sur un projet qui lui tient à cœur, mais aussi de voyager avec lui dans l’Ouest canadien, des Rocheuses jusqu’à Vancouver. Une parenthèse hors du temps.
Marc est peintre depuis toujours. Et même si ses œuvres vivent principalement dans des collections privées, il n’avait jusqu’alors aucune trace digitale, aucun espace pour présenter son travail. À l’âge de la retraite, l’un de ses derniers grands souhaits était de diffuser son art, partager ses toiles avec un public plus large… et pourquoi pas en vendre quelques-unes. Quand il m’a proposé de venir l’aider à documenter son œuvre, j’ai dit oui sans hésiter.
Mon appareil photo sous le bras et une mission en tête : créer du contenu à la hauteur de ses toiles. Entre son appartement à Waterloo et son atelier à Kitchener, j’ai shooté une trentaine d’œuvres sous tous les angles.
L’enjeu : retranscrire le plus fidèlement possible les textures et les couleurs, sans jamais les trahir.
Éditer pour révéler
De retour en France, je me retrouve avec des milliers de photos et de vidéos à trier. Un vrai travail de post-production commence. Il faut réajuster, sublimer, sans jamais trahir la matière. Trouver l’équilibre juste pour que l’image évoque la peinture, qu’elle donne presque envie de la toucher.
Certains plans de détails demandent une attention particulière : faire ressortir les couches, les aspérités, les nuances invisibles. Rendre hommage au geste, sans jamais le lisser.
Une fois l’édition terminée, j’ai conçu une série de mockups personnalisés, sobres et épurés, inspirés des codes de l’accrochage en galerie : un mur blanc, une ombre légère, une œuvre qui flotte dans l’espace. Juste la toile, son format, sa texture, sa présence.
L’idée, c’était de faire exister chaque œuvre comme une pièce unique, avec une vraie direction artistique, loin de l’esthétique d’intérieur ou du e-commerce classique.
Structurer une vitrine digitale
Une fois les contenus prêts, il a fallu penser une stratégie digitale. L’objectif : donner à son travail une présence constante, cohérente et professionnelle. Faire exister une œuvre en ligne, tout simplement.
J’ai monté son compte Instagram, rédigé une bio claire, et commencé à publier régulièrement. Pour chaque œuvre : un carrousel photo, une vidéo courte pour montrer les textures sous différents angles, avec un rythme de publication hebdomadaire pour ancrer une dynamique.
En parallèle, j’ai mis en ligne les toiles sur des plateformes spécialisées dans la vente d’art, telles que Saatchi Art, avec un soin particulier apporté aux titres, descriptions et à la cohérence globale de la galerie.
Enfin, j’ai conçu un site vitrine one-page : sobre, lisible, rassurant. Il présente l’artiste, son univers, et les œuvres disponibles à la vente. Un site qui relie les différents canaux, donne envie de creuser, et raconte une histoire sans fioriture.
En six mois, la totalité des 30 œuvres a été publiée, une vraie présence en ligne s’est installée.
Transmettre sans dénaturer
Ce projet, c’était bien plus qu’une mission de création de contenu. C’était une manière de donner corps à l’œuvre d’un artiste discret, de construire un écosystème numérique à la hauteur de sa peinture.
Moi qui travaillais surtout dans la musique, j’ai découvert un autre rythme, un autre rapport au temps, à la matière. J’en ai tiré énormément en compétences, en sensibilité, en plaisir.
Aujourd’hui, je souhaite continuer d’accompagner d’autres artistes visuels qui, comme Marc, veulent structurer leur présence en ligne et valoriser leur travail sans le dénaturer.
Alors si tu veux (re)donner vie à ton travail sans te perdre dans le digital, écris-moi :)
Capturer la matière
En mai 2024, je pars un mois à Waterloo, Ontario, chez mon oncle Marc. J’ai en tête de travailler sur un projet qui lui tient à cœur, mais aussi de voyager avec lui dans l’Ouest canadien, des Rocheuses jusqu’à Vancouver. Une parenthèse hors du temps.
Marc est peintre depuis toujours. Et même si ses œuvres vivent principalement dans des collections privées, il n’avait jusqu’alors aucune trace digitale, aucun espace pour présenter son travail. À l’âge de la retraite, l’un de ses derniers grands souhaits était de diffuser son art, partager ses toiles avec un public plus large… et pourquoi pas en vendre quelques-unes. Quand il m’a proposé de venir l’aider à documenter son œuvre, j’ai dit oui sans hésiter.
Mon appareil photo sous le bras et une mission en tête : créer du contenu à la hauteur de ses toiles. Entre son appartement à Waterloo et son atelier à Kitchener, j’ai shooté une trentaine d’œuvres sous tous les angles.
L’enjeu : retranscrire le plus fidèlement possible les textures et les couleurs, sans jamais les trahir.
Éditer pour révéler
De retour en France, je me retrouve avec des milliers de photos et de vidéos à trier. Un vrai travail de post-production commence. Il faut réajuster, sublimer, sans jamais trahir la matière. Trouver l’équilibre juste pour que l’image évoque la peinture, qu’elle donne presque envie de la toucher.
Certains plans de détails demandent une attention particulière : faire ressortir les couches, les aspérités, les nuances invisibles. Rendre hommage au geste, sans jamais le lisser.
Une fois l’édition terminée, j’ai conçu une série de mockups personnalisés, sobres et épurés, inspirés des codes de l’accrochage en galerie : un mur blanc, une ombre légère, une œuvre qui flotte dans l’espace. Juste la toile, son format, sa texture, sa présence.
L’idée, c’était de faire exister chaque œuvre comme une pièce unique, avec une vraie direction artistique, loin de l’esthétique d’intérieur ou du e-commerce classique.
Structurer une vitrine digitale
Une fois les contenus prêts, il a fallu penser une stratégie digitale. L’objectif : donner à son travail une présence constante, cohérente et professionnelle. Faire exister une œuvre en ligne, tout simplement.
J’ai monté son compte Instagram, rédigé une bio claire, et commencé à publier régulièrement. Pour chaque œuvre : un carrousel photo, une vidéo courte pour montrer les textures sous différents angles, avec un rythme de publication hebdomadaire pour ancrer une dynamique.
En parallèle, j’ai mis en ligne les toiles sur des plateformes spécialisées dans la vente d’art, telles que Saatchi Art, avec un soin particulier apporté aux titres, descriptions et à la cohérence globale de la galerie.
Enfin, j’ai conçu un site vitrine one-page : sobre, lisible, rassurant. Il présente l’artiste, son univers, et les œuvres disponibles à la vente. Un site qui relie les différents canaux, donne envie de creuser, et raconte une histoire sans fioriture.
En six mois, la totalité des 30 œuvres a été publiée, une vraie présence en ligne s’est installée.
Transmettre sans dénaturer
Ce projet, c’était bien plus qu’une mission de création de contenu. C’était une manière de donner corps à l’œuvre d’un artiste discret, de construire un écosystème numérique à la hauteur de sa peinture.
Moi qui travaillais surtout dans la musique, j’ai découvert un autre rythme, un autre rapport au temps, à la matière. J’en ai tiré énormément en compétences, en sensibilité, en plaisir.
Aujourd’hui, je souhaite continuer d’accompagner d’autres artistes visuels qui, comme Marc, veulent structurer leur présence en ligne et valoriser leur travail sans le dénaturer.
Alors si tu veux (re)donner vie à ton travail sans te perdre dans le digital, écris-moi :)


Léonard


