Léonard

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21 juil. 2025

Rouler lent, vivre fort

Purple Flower
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Bivouac en Bretagne

Travel

Redécouvrir la France, autrement

Après plusieurs années à voyager à l’étranger, notamment en Asie du Sud-Est, j’ai eu envie de retrouver cette sensation de liberté, mais sans changer de fuseau horaire. J’ai traversé des pays en scooter dans des paysages incroyables, à sentir ce mélange d’élan et de calme qui naît quand on roule sans objectif précis. Cette fois, j’ai voulu voir si je pouvais ressentir la même chose… en France.

Alors j’ai acheté une moto. Une magnifique 125 vintage. Pas très puissante, un peu bruyante, mais parfaite pour tracer la route. Et surtout : elle a de la gueule. J’ai préparé un sac, pris mon appareil photo, une tente, et je suis parti début juin, sans itinéraire. J’avais deux mois devant moi, un vague cap vers le sud-ouest, et l’envie d’improviser au jour le jour.

J’ai traversé les Pyrénées, le Pays basque, les Landes et découpé toute la Bretagne. Plus de 8000km en deux mois. J’avançais lentement, parfois sous la pluie (puisqu’on est en France), mais avec ce même plaisir d’être sur la route, de ne rien prévoir. Chaque soir, je cherchais un endroit pour planter la tente. Parfois un champ isolé, parfois une forêt, un col, un lac ou un coin de bord de mer. Je me laissais guider par la lumière. Et chaque matin, je me réveillais seul face au ciel, quelque part en France, avec cette sensation rare d’être exactement là où je devais être.

La liberté ne dépend pas du moteur

Ce road trip m’a immédiatement replongé dans mes souvenirs d’Indonésie, quand j’apprenais à conduire un scooter avec les genoux râpés, le sourire sous la visière. À l’époque, je découvrais ce que c’est que de se déplacer par soi-même, sans contrainte, avec juste la route devant.

Et aujourd’hui, ce que je retiens, c’est que cette sensation de liberté ne dépend ni de la taille du moteur, ni du type de véhicule. Tu peux rouler en vélo, en scooter ou en moto : l’essentiel est ailleurs. Ce n’est pas la puissance qui te donne cette impression d’ouverture, c’est le fait de pouvoir t’élancer, de suivre un chemin, de faire corps avec ce qu’il y a autour de toi. Les sensations sont différentes, bien sûr, mais la liberté, la vraie, est accessible à tous.

Une solitude choisie

Tout l’été, j’ai pris des routes secondaires, suivi des chemins off-road, longé le littoral, traversé des paysages que je ne connaissais pas, ou que je redécouvrais autrement. J’ai bivouaqué sous les étoiles, pris des photos à la volée, dormi à l’écart de tout. J’ai croisé très peu de monde, beaucoup d’animaux, et c’est exactement ce que je recherchais.

Ce voyage m’a permis de ralentir, de me recentrer, de faire le point. Seul, mais loin d’être isolé. Au contraire, je me suis senti profondément connecté à ce qui m’entourait. C’était un voyage intérieur autant que physique. Le genre de parenthèse où tu ne réfléchis plus trop à l’après, mais où tu vis vraiment le présent.

Surtout, ce trip m’a réconcilié avec la France. Moi qui ai souvent tendance à idéaliser l’ailleurs, j’ai redécouvert ici une nature puissante, des paysages fous, une vraie sensation d’espace. Même avec une météo pourrie, même sous la flotte. Ça m’a rappelé qu’il n’y a pas toujours besoin d’aller loin pour ressentir quelque chose de fort. Parfois, la beauté est juste là, à quelques kilomètres de chez toi. Il suffit de prendre la route.

Redécouvrir la France, autrement

Après plusieurs années à voyager à l’étranger, notamment en Asie du Sud-Est, j’ai eu envie de retrouver cette sensation de liberté, mais sans changer de fuseau horaire. J’ai traversé des pays en scooter dans des paysages incroyables, à sentir ce mélange d’élan et de calme qui naît quand on roule sans objectif précis. Cette fois, j’ai voulu voir si je pouvais ressentir la même chose… en France.

Alors j’ai acheté une moto. Une magnifique 125 vintage. Pas très puissante, un peu bruyante, mais parfaite pour tracer la route. Et surtout : elle a de la gueule. J’ai préparé un sac, pris mon appareil photo, une tente, et je suis parti début juin, sans itinéraire. J’avais deux mois devant moi, un vague cap vers le sud-ouest, et l’envie d’improviser au jour le jour.

J’ai traversé les Pyrénées, le Pays basque, les Landes et découpé toute la Bretagne. Plus de 8000km en deux mois. J’avançais lentement, parfois sous la pluie (puisqu’on est en France), mais avec ce même plaisir d’être sur la route, de ne rien prévoir. Chaque soir, je cherchais un endroit pour planter la tente. Parfois un champ isolé, parfois une forêt, un col, un lac ou un coin de bord de mer. Je me laissais guider par la lumière. Et chaque matin, je me réveillais seul face au ciel, quelque part en France, avec cette sensation rare d’être exactement là où je devais être.

La liberté ne dépend pas du moteur

Ce road trip m’a immédiatement replongé dans mes souvenirs d’Indonésie, quand j’apprenais à conduire un scooter avec les genoux râpés, le sourire sous la visière. À l’époque, je découvrais ce que c’est que de se déplacer par soi-même, sans contrainte, avec juste la route devant.

Et aujourd’hui, ce que je retiens, c’est que cette sensation de liberté ne dépend ni de la taille du moteur, ni du type de véhicule. Tu peux rouler en vélo, en scooter ou en moto : l’essentiel est ailleurs. Ce n’est pas la puissance qui te donne cette impression d’ouverture, c’est le fait de pouvoir t’élancer, de suivre un chemin, de faire corps avec ce qu’il y a autour de toi. Les sensations sont différentes, bien sûr, mais la liberté, la vraie, est accessible à tous.

Une solitude choisie

Tout l’été, j’ai pris des routes secondaires, suivi des chemins off-road, longé le littoral, traversé des paysages que je ne connaissais pas, ou que je redécouvrais autrement. J’ai bivouaqué sous les étoiles, pris des photos à la volée, dormi à l’écart de tout. J’ai croisé très peu de monde, beaucoup d’animaux, et c’est exactement ce que je recherchais.

Ce voyage m’a permis de ralentir, de me recentrer, de faire le point. Seul, mais loin d’être isolé. Au contraire, je me suis senti profondément connecté à ce qui m’entourait. C’était un voyage intérieur autant que physique. Le genre de parenthèse où tu ne réfléchis plus trop à l’après, mais où tu vis vraiment le présent.

Surtout, ce trip m’a réconcilié avec la France. Moi qui ai souvent tendance à idéaliser l’ailleurs, j’ai redécouvert ici une nature puissante, des paysages fous, une vraie sensation d’espace. Même avec une météo pourrie, même sous la flotte. Ça m’a rappelé qu’il n’y a pas toujours besoin d’aller loin pour ressentir quelque chose de fort. Parfois, la beauté est juste là, à quelques kilomètres de chez toi. Il suffit de prendre la route.

Léonard